vendredi 30 mars 2012

À bas Bill !



KILL BILL
Original soundtrack
Coolboul – 2003


Dans le sixième film de Quentin Tarantulo, Ouma Tourmane incarne une femme qui cherche à se venger du chanteur hermaphrodite des Tokyo Hotel Ibis, Bill Kaulitzermerscheinberghausen.
Le film débute pendant un concert de la troupe des Empafés, connus pour avoir le cœur gros comme leur portefeuille, qui récoltent des fonds pour aider les artistes sans tournée promotionnelle.
Pendant un rock endiablé de Patrick Fionri, Bill se jette dans le public déguisé en saucisse de Francfort, écrasant une fan qui sombre dans le coma pendant 8 mois. À son réveil, elle n'a qu'une obsession : tuer Bill, qui lui a «volé» tout ce temps, et ce surtout pendant les soldes.
Pour mettre en rythme ce défouloir visuel, Tarantulo a fait appel au célèbre rappeur/producteur THE RSA du Cu Clu Clan.
Country Russe, jazz Népalais, punk Éthiopien et flamenco Suisse, ses choix plus qu'originaux prouvent que le réalisateur sait toujours bien s'entourer. Même la chanson «Gang bang» de Pamela Sinatra, sortie en 1969, connaîtra à nouveau le succès.
Le disque est numéro 1 dans les hits, dépassant les ventes des musiques du Gland bleu et du Fabuleux poulain d'Amélie Destin.
Le prochain film de Tarantulo, Poulpe Fiction, serait à nouveau un original mélange de genres : le documentaire animalier et le film de gangsters.
Il aurait d'ors et déjà fait appel aux marins-rappeurs marseillais Boo-Yaa Baisse pour superviser la musique.


Cette  pochette est un mix de la bande originale de "Kill Bill" et de Bill Kaulitz, la chanteuse de Tokio Hotel.

jeudi 15 mars 2012

Pass' pass' le oinj'


Burning Spears
Burning
Djalove - 2001

Dans le show-business depuis ses 8 ans, Burning Spears fait partie de ces stars en herbe qui n'ont pas eu d'enfance normale.
Comme avant lui, Maïkeul Djaksone et Jourdi (rappelons que ce dernier était devenu alcoolique et avait eu à nouveau du succès avec «Dur dur d'être imbibé»), sa carrière est imposée par un père tyrannique qui, faute d'avoir du talent lui même, voit en son fils une poule aux œufs d'or.
En tant que producteur (de musique et de cannabis), Bradley Spears supervise les titres Baby one more spliff et Oops !..I smoke it again qui deviennent de véritables cartons auprès des lycéens en 1997.
Mais très vite, la célébrité monte à la tête de Burning, comme les innombrables pétards qu'il fume avant, pendant et après les concerts.
La presse à scandale fait ses choux gras avec les incessants dérapages de la nouvelle star du reggae : il entre chez un coiffeur de Kingston pour se couper les dreadlocks sous l'oeil de centaines de photographes, il se fait arrêter en voiture surpris à fumer un bang avec son bébé sur les genoux et il se roule un joint géant dans une affiche du FN, dont il croyait que le sigle voulait dire Fais Nétour !!
Heureusement en 2001, Burning est l'album du retour, avec trois succès incontournables : «Gimme more ganja», «Toxico» et «Marijuanizer».
L'album est depuis classé deuxième dans le top 10 des meilleurs disques de reggae, juste derrière Rastatouille de Mob Barley.


Cette pochette est un mix de l'album "Britney" de Britney Spears et du chanteur Burning Spear.
 

lundi 5 mars 2012

Bon appétit bien sûr !!



SUPERGRASSES
In It For The Food
Bouboul – 1997


Pour les sœurs Monica et Jessica Lorie, accompagnées de Danie Gaufrette, ancienne championne du monde de plus grosse mangeuse de pizzas au kebab (croûte comprise), le succès viendra avec le deuxième album.
Leur précédent disque ne figurait pas parmi les plus grosses ventes de l'année 1995, mais le groupe était quand même dans le Guiness Book des records pour être «Le plus gros groupe en kilos de l'histoire de la musique», largement devant Boo-Yaa Baisse, Fatboy Slip et Demos Roussi, déjà de sacrés phénomènes eux aussi.
Leur album mettra 10 mois à être réalisé, les séances d'enregistrements étant entrecoupées d'un petit-déjeuner, d'une pause-café gourmand, d'un brunch, d'un méchoui, d'un goûter, d'un apéro, d'un barbecue et d'une soupe à l'oignon.
C'est avec «Let's eat again», utilisé dans les émissions de télé comme Top chef gras-double ou À la recherche d'un nouveau foie, que le public découvrira ce trio dont les ventes d'albums augmentaient en même temps que leur poids. Et le succès des ventes de produits dérivés comme leur ligne de vêtements XXXXL et leur cake aux olives/féta/loukoum prouvait que chez les Supergrasses, on ne fait pas les choses à moitié.
«Et on finit son assiette surtout !» dira Monica qui meurt à 25 ans et 154 kilos, après s'être étouffée en avalant un steak de poney.


Cette pochette est un détournement de l'album "In it for the money" de Supergrass.